Le Drian a déclaré dans une interview à CNEWS que les forces françaises quitteraient la Syrie, dès qu'une "solution politique" serait garantie.
« La France retirera ses forces de Syrie une fois que l’on accédera à une issue politique à la fin de la crise syrienne », a affirmé le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.
Dans une interview accordée à CNEWS le 9 janvier, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a promis que la France retirerait ses troupes de Syrie dès qu’une « solution politique » serait garantie.
« Il y a notre présence [militaire] en Irak, et nous sommes peu présents en Syrie », a-t-il déclaré.
Le Drian a également affirmé que la Russie devrait se charger de la recherche d’une solution politique au conflit syrien.
La Russie « porte la responsabilité politique d’offrir à la Syrie une solution politique et non militaire [au conflit], afin d’éviter l’utilisation des armes chimiques », a-t-il ajouté.
Les propos de Le Drian interviennent après que la ministre française des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, a déclaré dans un entretien avec C-NEWS le 20 décembre que la France restera « pour le moment » dans la soi-disant coalition anti-Daech en Syrie, a rapporté Sputnik.
Sputnik a ajouté que des conseillers du président français avaient également rencontré des représentants des Forces démocratiques syriennes (FDS) et les avaient assurés du soutien futur de la France.
Dans l’interview de C-NEWS, Le Drian a également parlé des alliés kurdes de la France et a déclaré que Paris s’est engagé à les aider. Il a dit que les Kurdes « sont nos meilleurs alliés » et doivent être « réconfortés ».
Le chef de la diplomatie française a également annoncé qu’il se rendrait en Irak dans « les prochains jours » pour discuter des conséquences de la décision du président américain Donald Trump de retirer les troupes américaines de Syrie.
Le Drian a par ailleurs affirmé que les ressortissants français qui avaient rejoint Daech et qui avaient été capturés en Syrie ou en Irak « doivent être jugés là où leurs crimes ont été commis ».