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Le Drian : « Il nous faut des garanties avant de nous en aller de Syrie »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des soldats français. (Photo d'archives)

Le Drian a déclaré dans une interview à CNEWS que les forces françaises quitteraient la Syrie, dès qu'une "solution politique" serait garantie. 

« La France retirera ses forces de Syrie une fois que l’on accédera à une issue politique à la fin de la crise syrienne », a affirmé le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

Dans une interview accordée à CNEWS le 9 janvier, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a promis que la France retirerait ses troupes de Syrie dès qu’une « solution politique » serait garantie.

« Il y a notre présence [militaire] en Irak, et nous sommes peu présents en Syrie », a-t-il déclaré.

Le Drian a également affirmé que la Russie devrait se charger de la recherche d’une solution politique au conflit syrien.

La Russie « porte la responsabilité politique d’offrir à la Syrie une solution politique et non militaire [au conflit], afin d’éviter l’utilisation des armes chimiques », a-t-il ajouté.

Les propos de Le Drian interviennent après que la ministre française des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, a déclaré dans un entretien avec C-NEWS le 20 décembre que la France restera « pour le moment » dans la soi-disant coalition anti-Daech en Syrie, a rapporté Sputnik.

Sputnik a ajouté que des conseillers du président français avaient également rencontré des représentants des Forces démocratiques syriennes (FDS) et les avaient assurés du soutien futur de la France.

Dans l’interview de C-NEWS, Le Drian a également parlé des alliés kurdes de la France et a déclaré que Paris s’est engagé à les aider. Il a dit que les Kurdes « sont nos meilleurs alliés » et doivent être « réconfortés ».

Le chef de la diplomatie française a également annoncé qu’il se rendrait en Irak dans « les prochains jours » pour discuter des conséquences de la décision du président américain Donald Trump de retirer les troupes américaines de Syrie.

Le Drian a par ailleurs affirmé que les ressortissants français qui avaient rejoint Daech et qui avaient été capturés en Syrie ou en Irak « doivent être jugés là où leurs crimes ont été commis ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV